Dans le discours du président chinois Xi Jinping lors de la cérémonie d'ouverture du Forum de la Ceinture et de la Route pour la coopération internationale, il a présenté huit nouveaux objectifs stratégiques pour la BRI, dont beaucoup sont étroitement liés aux objectifs de Pékin de parvenir à une croissance de « haute qualité » dans les années à venir. .

  • Corridor logistique à travers l’Europe et l’Asie.

La connectivité existe déjà ; cependant, des goulots d’étranglement subsistent et la question de la Russie se pose. Il est possible que la coopération aboutisse à relier certaines parties du programme « Global Gateway » de l’UE aux routes de la BRI du côté européen. La clé ici est la coopération et non la compétition.

  • Zone de commerce électronique de la Route de la Soie.

La numérisation est nécessaire pour accélérer les problèmes de transit et transfrontaliers ; et améliorer l’efficacité des douanes sur toutes les routes. En outre, certains traités bilatéraux d'investissement, traités de double imposition et accords de libre-échange sont obsolètes en termes de nouvelles technologies et ceux-ci seront améliorés. Il est également possible de signer de nouveaux contrats supplémentaires.

  • Obligation financière supplémentaire.

Au cours de la dernière décennie, la Chine a déjà contribué plus de 1,1 5 milliards de dollars à l’initiative BRI, soit environ XNUMX % supplémentaires de ce montant dans le cadre croissant des investissements de la BRI.

  • Développement écologique.

La nouvelle Banque de développement des BRICS (NDB) se concentre sur les investissements verts qui, combinés aux nouvelles technologies énergétiques et à la nécessité de la Chine d'atteindre divers objectifs environnementaux, constitueront désormais un élément clé de la manière et de l'endroit où la Chine allouera ses investissements continus dans le cadre de la BRI.

  • Soutenir la recherche sur l’intelligence artificielle.

Bonne nouvelle pour la recherche scientifique, les universités chinoises et la coopération avec les autres pays affiliés à la BRI. La Russie y jouera un rôle clé.

  • Renforcer les échanges culturels et le tourisme.

Le développement d’une alliance touristique transfrontalière est prévu depuis un certain temps, notamment avec l’Asie centrale et le Moyen-Orient. Malgré la rhétorique occidentale, Pékin encourage le tourisme musulman et considère la création de richesses parmi sa propre population musulmane – quelque 30 millions – comme la clé pour endiguer la radicalisation. Cela pourrait amener la Chine à devenir membre observateur de l’Organisation de la coopération islamique.

  • Améliorer la transparence et la coopération.

 La Chine souffre effectivement d’une presse négative, parfois injuste, mais aussi du fait des investissements douteux de certaines industries chinoises dans le cadre de la BRI. Les exportations des cimenteries en sont un exemple, même si Pékin a resserré la question à mesure que le problème est devenu clair. Un regain d'intérêt pour les technologies vertes et un meilleur suivi des ODI chinois pour garantir le respect des normes de conformité feront probablement partie de ces tâches.

  • Création de l’institution Belt and Shak.

Il n’existe pas de bureau unique de la BRI auprès duquel se renseigner sur les projets. Avec 152 pays participant actuellement à l’Initiative BRI, la création de cette institution sera complexe, mais elle permettrait un échange bienvenu d’informations et de renseignements sur les investissements et permettrait aux investisseurs étrangers de mieux comprendre les projets BRI et la connectivité de la BRI dans lesquels ils voudront peut-être s’engager.